Droit des mineurs
Au même titre que les personnes majeures, un mineur a droit à l’assistance d’un avocat pour se faire entendre devant la justice. Avocat au Barreau de Marseille, Maître Karine SABBAH prend en charge toute affaire relevant du droit des mineurs. Dans ce domaine, elle apporte son conseil et son assistance au mineur en danger et au mineur auteur d’acte de délinquance. A ce titre, elle peut le représenter devant les différentes juridictions spécialisées (Juge des Enfants, Tribunal pour Enfants, Cour d’Assises des mineurs).
Un enfant peut être amené à recourir à l’aide d’un avocat dans différentes situations :
- Assistance éducative ou placement dans le cas d’une défaillance parentale,
- Mesure de protection s’il est victime de faits graves (agression sexuelle, viol, sévices…),
- Demande d’émancipation,
- Mise sous tutelle.
Selon l’article 375 du Code civil, quand un enfant est considéré comme étant en danger dans son milieu familial, une mesure d’assistance éducative doit être mise en place. Ce danger peut relever de « sa santé, sa sécurité ou sa moralité ». Mais, peuvent également être pris en compte les dangers pesant sur son éducation, son développement physique, affectif, intellectuel et social. Dans ce cas, le cabinet d’avocat au Barreau de Marseille se charge de la protection de l’enfant et de ses droits.Avocat en droit des mineurs à Marseille, Maître Karine SABBAH intervient pour défendre l’enfant et trouver une issue permettant d’assurer sa sécurité.
Le Juge pour Enfants peut mettre en place diverses mesures :
- Fournir aux parents une aide pour résoudre leurs difficultés dans le cadre d’une AEMO (Assistance éducative en milieu ouvert),
- Ordonner une MJIE (Mesure judiciaire d’investigation éducative),
- Eviter le placement de l’enfant dans un centre d’accueil
- Mettre un terme au placement de l’enfant et tout mettre en œuvre pour qu’il puisse être placé à domicile
Avocat à Marseille, Maître Karine SABBAH est Avocat de l’Enfant depuis 2004.
A ce titre, elle peut assurer la défense d’un :
Mineur victime d’une infraction pénale :
Un mineur victime d’une infraction pénale a droit à l’assistance d’un avocat en constitution de partie civile. L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire, sauf pour les infractions prévues par l’article 706-47 du Code de procédure pénale. Il s’agit notamment des infractions sexuelles. Le mineur peut, suivant les conseils de son avocat, demander réparation avec indemnisation des dommages et intérêts.
Mineur auteur d’une infraction pénale :
Un mineur délinquant est, aux yeux de la loi, pénalement responsable de ses actes. Le droit civil lui prévoit toutefois l’assistance d’un avocat durant la garde à vue ou la phase d’instruction. Si l’affaire passe devant le juge pour enfant ou le tribunal pour enfants, le mineur doit être assisté d’un avocat. À savoir que jusqu’à 10 ans, le mineur ne peut écoper que d’une mesure éducative. De 10 à 13 ans, il ne peut être condamné que d’une sanction éducative. Passé l’âge de 13 ans, le mineur peut écoper d’une mesure pénale.
L’émancipation du mineur libère l’enfant de l’autorité parentale et lui donne, aux yeux de la justice, une capacité juridique. Généralement, un mineur peut se faire émanciper lorsqu’il se marie ou qu’il arrive à l’âge de 16 ans. La décision de l’émancipation reposera sur le juge de tutelle, mais le mineur ne peut pas saisir lui-même le juge. L’émancipation d’un mineur porte des effets sur le mineur, mais également sur les parents. Le mineur sera capable d’effectuer les actes de la vie civile des majeurs, sauf voter et avoir un permis de conduire. Les représentants légaux d’un mineur émancipé n’auront plus le pouvoir d’agir en son nom en justice. Maître Karine SABBAH peut vous apporter l’assistance nécessaire pour gérer le cas d’une émancipation d’un mineur.
La mise sous tutelle survient généralement après le décès du survivant des parents d’un enfant. Le mineur n’ayant pas de parents pour prendre en charge la gestion de ses biens se voit attribuer un tuteur légal en vertu de l’article 390 du Code civil. Cette procédure judiciaire a comme effet l’octroi du pouvoir de tutelle de l’enfant à son tuteur. Pour éviter d’éventuels abus, des dispositifs légaux régissent l’application de ce plein droit.